Dans le livre Santé des Cultures où il est question de la Trophobiose : « La composition la plus favorable à l’attaque est caractérisée par une forte proportion de sucre, en comparaison à l’amidon, et de composés solubles azotés et phosphorés, relativement aux insolubles, c’est-à-dire par rapport à l’albumine, nucléine et protéides. Les acides organiques libres ne semblent pas avoir d’importance.
Ceci confirme, d’ailleurs, d’une façon générale, la raison de la résistance des feuilles matures aux infections : soit par leur faible quantité de composés azotés libres, la plus grande partie de l’azote étant contenue dans la protéine (Mackee H.S., 1958).
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En Résumé, l’étude des relations Vigne-Mildiou par Pantanelli montre bien toute l’importance des éléments nutritionnel solubles dans la contamination et l’infection par le champignon pathogène. Soit donc : dans le cadre d’un métabolisme où la protéolyse prédomine sur la protéosynthèse.
Si, comme l’a prouvé Pantanelli, les sucres ne paraissent présenter qu’une importance secondaire dans le cas du Peronospora, il peut fort bien ne pas en être de même pour d’autres champignons qui nécessitent, au contraire, semble-t-il de grandes quantités d’hydrates de carbone.