Il en résulte une « fatigue du sol » en agriculture biologique :
- Avec une structure du sol dégradée voire un sol fermé (semelle et lissage) à partir de 20-30 cm ; 15-20 cm avec les motoculteurs –> enracinement superficiel, fragilisation des cultures
- L’absence voire l’arrêt de communications entre les horizons du sol surface (évolué), intermédiaire et profond.
- Perte de diversité de la vie dans le sol, quasi disparition des vers de terre type anéciques et endogés, quand naturellement ils sont présents dans les sols, donnant et champ libre aux pathogènes (sur les racines et sur la partie aérienne) –> une course en avant à la désinfection, solarisation, greffage, plantes résistantes, produits «cides »…
- Gestion de l’eau difficile : infiltration ralentie voire stagnation sur la « semelle » et privation de la remontée d’eau profonde par capillarité.